Ces annonces sont parmi les plus fréquentes sur les plateformes de recrutement visant le marché africain : « Entreprise recrute développeur Android », « Développeur Ruby recherché »…
Malgré des conditions de travail privilégiées et des propositions de salaires de plus en plus alléchantes, une attente longue de plusieurs mois est souvent inévitable pour les entreprises africaines, avant de trouver les ressources adaptées à leurs besoins.
Si la problématique n’est pas spécifique au marché africain, la thèse selon laquelle ses effets sont encore plus handicapants sous nos cieux serait facile à défendre.
Où sont passés les développeurs africains ?
Plusieurs suspects sont appelés à la barre lorsqu’il s’agit d’identifier les premiers responsables de cette pénurie :
- Les centres de formations et les universités qui ne forment pas les profils dont les marchés ont besoin,
- La majorité des étudiants qui se satisfait du médiocre durant sa formation dans un domaine où l’excellence est de mise,
- Les développeurs africains formés hors du continent qui choisissent de faire carrière à l’étranger,
- Ou encore les grands groupes internationaux qui, en s’installant en Afrique, débauchent les talents durement formés par les acteurs locaux.
Si sans développeurs, ces fourmis de la « Digital Revolution », il serait utopique de penser à un essor de l’économie numérique; quelles sont les solutions les plus appropriées pour la formation de développeurs en Afrique ?