C’est l’un des sujets qui divisent le plus les opinions dans la sphère des TIC en Afrique: faut-il compter sur les incubateurs pour l’essor des jeunes entreprises sur le continent africain, ou ces structures ne sont-elles autres que des tendances du moment, inadaptées aux besoins du marché africain ?
Hubs, CoWorking Spaces, Accélérateurs, Innovation Spaces, Maker Spaces, etc. Les noms ne manquent pas pour recenser ces structures qui se proposent d’offrir le gîte aux futurs leaders du continent.
Elles fleurissent à travers le continent, et sont célébrées par la majorité pour le rôle qu’elles jouent dans l’éclosion des différents « Techosystèmes ».
Seulement, de plus en plus de voix s’élèvent pour demander des comptes à ces chouchous des médias.
Arguant que les incubateurs sont souvent des goulots d’étranglement autour desquels gravitent des investissements qui seraient plus utiles ailleurs, que ce ne sont que des boites à idées pour les grands groupes, ou encore que les entreprises qui dépendent d’un accompagnement pour leur réussite ne pourront jamais s’en sortir sans qu’on leur tienne la main en Afrique, les détracteurs de ces écoles de l’entrepreneuriat voient le besoin ailleurs. A tort ou à raison ?
Le débat est ouvert, et nous vous invitons à venir participer à ces échanges décisifs pour l’évolution de l’écosystème des TIC lors du Salon International des Professionnels de l’Economie Numérique qui se tiendra à Dakar les 14 et 15 décembre au King Fahd Palace.